lundi 21 janvier 2008

Ghana- Guinée, Gazon maudit !

Le match Ghana – Guinée de ce 20 Janvier donnant le coup d’envoi de 20 jours de bonheur (ou de malheur, c’est selon le sexe) nous a permis de prendre la mesure de ce que sera l’évènement majeur de notre continent.

1ère star de cette entame, la pelouse ! Que les Ghanéens aient voulu ralentir les ballons pour mettre à mal la qualité technique collective des guinéens est une chose, mais il est purement scandaleux pour l’Afrique que devant tant de pontes du football mondial, le Ghana aie pu(ou voulu) offrir le spectacle d’un terrier de rats malgré tout le délai pour organiser cette Can.

Naturellement dans ces conditions dantesques, le pénalty ghanéen devient simplement anecdotique tant la bénédiction légendaire du pays organisateur par les instances arbitrales de notre continent semble plus relever du dogme que de l’exception.

Il reste que la Guinée bien qu’ayant plié l’échine en fin de partie a opposé une vraie résistance faisant de ce match d’ouverture l’un des plus animé de ces dernières années. Cette qualité du groupe guinéen reste à confirmer contre les autres pays de la poule dont le Maroc qui entre en compétition aujourd’hui. L’’ogre marocain ainsi considéré depuis son match nul contre les bleus saura-t-il confirmer son statut d’archi favori de cette CAN.

La CI notre pays, va également chausser les crampons ce jour pour essayer de battre en brèche la malédiction des premiers matches, gagnés dans la difficulté ou perdus dans l’enthousiasme. L’adversaire, le Nigéria, n’est pas réputé être un tendre mais la présence dans l’effectif de joueurs de division 4 comme Taye Taiwo (je suis marseillais, donc je sais de quoi je parle !) nous fait augurer de brêches salvatrices dans la défense des Eagles. Il ne reste plus qu’à espérer que les Eléphants piétinent leurs adversaires.

Et pour ceux qui pourraient en douter, les pachydermes ont l’habitude de patauger dans l’herbe grasse de la forêt de Tai ; le jardinier du stade Ohene Djan d’Accra peut donc bien être aussi celui du stade de Sekondi, nous vaincrons, j’en suis persuadé !

Aucun commentaire: