L'Echec, nouvelle matière au programme des cours de la FIF
Mais qu'arrive-il au football de mon pays ? On avait cru que la cinglante défaite face à l'algerie à la CAN, le limogeage
de Vahid et le feuilleton ivoiro-bresilien de remplacement du coach digne du desormais celebre telefilm Vahidehi nous avait servi
le maximum du comique qu'une prétendue nation de football devait nous offrir ! Mais que non ! Après les pros de l'échec, les
locaux de l'insuccès rivalisent de talent pour battre leur idoles dans la matière Echec patent, matière au coefficient le plus
élevé dans l'établissement d'échec supérieur qu'est la FIF.
Jugez-en vous même. L'africa Sport national a été battu à Omduirman par l'ogre soudanais de Al Hilal. Un adage en vogue dans notre pays
Il y a quelque années affirmait que l'Africa sait voyager. C'est vrai, quand la destination finale est l'échec.Je sais que mon statut
de supporter indefectible de l'Africa va en effaroucher plus d'un mais il est souvent mieux de s'incliner devant le manque de consistance
de son équipe plutôt que de la défendre à tout vent. On économise de la salive, du souffle et du pognon. ce qui a la fin n'est pas plus mal.
Et que Dire de l'Asec. Oui, j'avoue que je ne peux refrener une moue de satisfaction quand je m'apprete à gloser sur l'echec de
ce club concurrent. Tant qu'à faire, s'il faut former une chorale de l'échec, 2 tenors, ce n'est pas de trop !
Eh oui, l'Asec ce ancien grand d'Afrique a perdu un zéro contre un club dont le nom simplement constitue une injure à la douce melodie que doit
être le foot : ZANACO. Obscur petit club zambien dont le nom fait plus penser à une société de fabrication de produits
phytosanitaires. Pour le coup, les ambitions des mimosas ont été aseptisés et le dépit de mon ami Gouaméné Maxime, coach
des mimos avait queque chose de commun avec l'acide muriatique dans ce qu'il s'est donné pour mission de rincer le moral de ses joueurs.
Le football local de son statut de marque de substitution au spectacle offert par nos pros est lui aussi en train de tendre
vers la décrepitude. Si même les Mangoua Kessé et autres Marc Dion Sédé avec tous ces autres noms obscurs pour nous n'arrivent même pas
à se qualifier pour une phase de poules au moment ou leurs ainés pros nous font croire qu'ils gagneront quand les poules auront
des dents, ou allons-nous ?
Entre l'espoir d'une Coupe du Monde sven-tastic et la promesse de réorganisation du football ivoirien, l'on semble être dans une atmosphère
de fin de règne à la maison de verre. Est-ce le moment de passer à une autre gestion pour renouer avec les succès d'antan ? Nous ne nous
hasarderons pas à faire un tel pronostic d'autant plus que ce n'est pas avec notre argent que l'on gère les projets importants de la FIF mais plutôt
celui de la FIFA. En attendant que le capital de la FIFA soit un jopur ouvert au petits porteurs comme nous, j'aimeraius passer le message suivant
à nos dirigeants : Votre football que vous subventionnez sans notre argent ressemble de plus en plus au Volley-ball ivoirien; une discipline qu'on connait avec
des grands joueurs à l'étranger mais dont les seuls bons souvenirs que nous conservons sont les matches au temps de Kareem Abdul Jabar. certains
diraient Gadji celi ou ben Badi. Alors, avant d'offrir au monde entier le spectacle du ridicule de notre nation, changez la forme juridique de votre machin,
peut-être que quand on y mettra notre argent, cela nous fera moins rire que maintenant. En attendant, un petit conseil, augmentez le coefficient
de la matière ECM, peut-être qu'un surcroît de patriotisme donnera à vos joueurs, qu'on ne paie pas, faut-il le repreciser, une envie moins
fulgurante d'exceller dans la matière échec patent !!
lundi 5 avril 2010
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